Nous apportons tout notre soutien à nos camarades de la Jeune Garde que le gouvernement a décidé de dissoudre. Cette attaque est un coup porté à l’encontre de tout notre camps social !
Le couperet est tombé : la dissolution du groupe antifasciste la Jeune Garde a été prononcée ce jeudi 12 juin.
Même si la Jeune Garde a annoncé vouloir déposer un recours devant le conseil d’État, le mal est fait. En dépit de ses nombreux soutiens et de la présence de son ancien porte-parole à l’Assemblée nationale, rien n’a pu dissuader le pouvoir d’aller au bout de cette dissolution.
Ce n’est pas la première attaque contre le mouvement antifasciste mais celle-ci est d’une ampleur nouvelle : la Jeune Garde, c’est plusieurs années d’existence, une implantation dans cinq grandes villes, une organisation qui défile à visage découvert et drapeaux déployés. Cette dissolution est une déclaration de guerre à tous les antifascistes, dans une inversion irréversible des valeurs de l’appareil d’État républicain.
Nous sommes attérré·es mais nous ne sommes pas surpris·es : si l’extrême droite n’a pas encore pris le pouvoir, ses idées, elles, sont déjà au gouvernement. Bruno Retailleau a agi en service commandé par le RN qui portait cette demande depuis des mois. En appuyant cette démarche, il place une épée de Damoclès au-dessus de la tête de toutes les organisations qui engagent ou engageront demain, de manière déterminée et radicale, la lutte pour empêcher l’extrême droite de prendre nos rues, nos quartiers et nos villes.
Bien entendu, nous ne baisserons pas la tête ni les bras, d’autres collectifs fleuriront, d’autres groupes, d’autres réseaux qui continueront à se coordonner, à agir, et à contrer l’extrême droite dans les têtes, les rues et les urnes.
Nous, militant·es communistes libertaires, sommes déterminé·es à faire notre possible pour continuer le combat antifasciste partout où nous sommes, aux côté de nos camarades à qui nous adressons notre entière solidarité.
Plus que jamais antifascistes !
