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MANIF RÉGIONALE GRAND OUEST CONTRE LE FASCISME​

L’ #unioncommunistelibertaire du Finistère appelle à rejoindre largement la manifestation unitaire et régionale contre l’extrême droite qui aura lieu le dimanche 2 mars à Lorient, parvis du lycée Dupuy De Lome à 14h30

Les idées de l’extrême droite sont déjà largement mises en pratique par les gouvernements successifs qui n’en finissent plus de marcher dans ses pas sous le prétexte puérile de lui couper l’herbe sous le pied ou par opportunisme électoral :

  • banalisation d’un récit du déclin national en reprenant, par exemple, les thèses fascistes du grand remplacement (renommé « submersion » par Bayrou)
  • désignation d’un ennemi intérieur dont l’étranger•e racisé•e et musulman•e est la figure principale (mais pas exclusive) et dont la neutralisation devient alors une question vitale
  • escalade sans fin de la répression et de la criminalisation des oppositions progressistes en conséquence…

Pour l’UCL, le bloc bourgeois est engagé dans une fuite en avant afin de préserver ses intérêts de classe. Partout dans le monde le capitalisme n’arrive plus à tenir ses promesses, les politiques antisociales des États entraînent de fortes contestations et des crises politiques, tandis que les politiques impérialistes, pour capter les positions de pouvoir, mènent à des guerres de prédation. Il est clair que face à cette situation le capital a besoin de faire taire par la force toute opposition, de diviser les masses populaires et de les détourner de la lutte des classes : c’est pourquoi il se tourne vers le fascisme en piochant dans son programme ou en le mettant directement au pouvoir. L’option fasciste du grand capital s’incarne ainsi par le positionnement de grand Bourgeois comme Musk aux USA ou Stérin et Bolloré en France.

Mais comme disait JM Le Pen « on préfèrera toujours l’original à la copie » et, en France, le résultat de la banalisation des idées d’extrême droite c’est un RN aux portes du pouvoir. Mais c’est aussi, en parallèle, une légitimisation des groupuscules fascistes violents dans leurs actions face à ce qu’ils perçoivent comme un déclin national :arrow_right: et puisque c’est pour eux une question vitale, alors toutes les initiatives les plus radicales deviennent possible. Et c’est bien ce qu’on observe tous les jours à Lorient, en Bretagne et sur tout le territoire français sans que ça n’émeuve grand monde au-delà des gauches. La dernière attaque fasciste à Paris contre #youngstruggle et l’ #ACTIT, qui a fait un blessé grave poignardé, en est une bonne illustration. Les agresseurs auraient été considérés comme arabes et musulmans et les victimes des français blancs, nul doute que Retailleau et Darmanin auraient multiplié les plateaux télé pour condamner et surenchérir sur une nouvelle loi raciste et sécuritaire. Au lieu de ça, le ministre de l’intérieur renvoie dos à dos « extrême gauche et extrême droite ». Un autre avait fait de même après l’attaque nazie de Charlottesville… Celui-là est de nouveau président des USA avec une ligne fasciste assumée.

Face à cela il faut prendre la mesure de l’urgence. Nous devons d’abord agir dans l’unité de notre camp, ce qui veut dire nous concentrer sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise. Ensuite nous devons dépasser la seule autodéfense antifasciste, qui est nécessaire mais insuffisante. Si l’extrême droite avance, c’est aussi parce qu’elle propose un imaginaire, celui du « c’était mieux avant » ou du MAGA (make américa great again). C’est un récit fallacieux mais qui fonctionne. Il ne suffit donc pas de démonter cette vision puisqu’il s’agit d’une mystique, il nous faut la concurrencer par une perspective émancipatrice capable de parler largement.

L’UCL est disponible pour participer à toute initiative allant dans ce sens. La manif régionale du 2 mars à Lorient est donc une démarche unitaire indispensable, de même que la campagne « Désarmons Bolloré » qui a l’avantage de lier fascisme et grand capital, et donc de réaxer la colère populaire vers la lutte des classes.

Toutes et tous ensemble contre le fascisme !

 

Rencontre débat à 19h30 à l'Alumette avec un couple de camarades qui ont été poursuivis par le préfet pour leur lutte aux côtés des sans papiers.

 

https://www.unioncommunistelibertaire.org/?L-Etat-s-acharne-sur-nos-camarades-faisons-front-Solidarite-avec-Georges

La détermination de l’Etat à faire taire tout soutien au peuple Palestinien est plus forte que jamais. Le jeudi 20 février, deux nouvelles l’ont confirmé, coup sur coup. La chambre d’application des peines, qui devait statuer sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah, a repoussé la décision définitive au 19 juin, et le conseil d’Etat a confirmé la dissolution du collectif Palestine Vaincra. Deux décisions odieuses, rendues sur des motifs aberrants. Face à la répression, faisons front !

Tout en estimant que les conditions de la libération de Georges Ibrahim Abdallah étaient réunies, la chambre d’application des peines a osé ajouter qu’elle ne pouvait pas être accordée, et a décidé « d’ajourner la décision afin de permettre au condamné de justifier dans ce délai d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », à savoir les Etats-Unis ! Le maintien en détention de notre camarade, en prison depuis 1984 et libérable depuis 1999, est un scandale d’Etat. Seule la servilité de l’Etat français à l’impérialisme étatsunien explique son maintien en prison : en 2012, c’est la pression de la ministre des affaires étrangères d’alors Hillary Clinton qui avait empêché in extremis sa libération. Et c’est Georges Ibrahim Abdallah qui devrait maintenant payer les Etats-Unis !

Face à cette injonction dégoûtante, qui fait passer l’impérialisme pour la victime d’un préjudice causé par celles et ceux qui lui résistent, rappelons les mots de Georges Ibrahim Abdallah lui-même, à son audience de 1987 : « Qu’un combattant arabe soit jugé par une cour spéciale en occident, rien de plus normal. Qu’il soit traité de criminel et de malfaiteur, rien de vraiment nouveau. Mais que le criminel yankee, bourreau de tous les déshérités de la Terre, soit en plus le représentant des prétendues victimes devant vous, il y a bien de quoi alors s’abstenir de tout commentaire sur la nature de votre cour ainsi que sur la tâche qui lui est assignée. »

Que dire alors de la tâche assignée au conseil d’Etat, qui a annoncé la dissolution du collectif Palestine Vaincra ? Les motifs invoqués sont absurdes. Le collectif n’est pas dissout en vertu de ce qu’il a dit, ou de ce qu’il a fait, puisque le conseil d’Etat reconnaît que ses propos n’excèdent pas la liberté d’expression. Il est dissout en vertu… des commentaires sous ses publications sur les réseaux sociaux ! A ce titre, faudrait-il dissoudre La République En Marche, dont les publications de soutien à l’Etat génocidaire d’Israël libèrent des flopées de commentaires racistes ? Le collectif Palestine Vaincra déploie un travail important de solidarité avec le peuple Palestinien, de lutte contre la barbarie de l’occupation sioniste, et mène des campagnes de boycott de l’Etat d’Israël. Voilà qui est insupportable à l’Etat français, et voilà la véritable raison de sa dissolution.

La coïncidence de dates entre ces deux événements rappelle la violence de la vague répressive en cours, et témoigne de la fascisation de l’Etat français.

La dissolution du collectif Palestine Vaincra n’est qu’un épisode supplémentaire dans la répression des voix de solidarité au peuple Palestinien bombardé, affamé, torturé, martyrisé par une occupation brutale. Un épisode qui s’ajoute aux procès-bâillon intentés contre nos camarades Anasse Kazib, Mathilde Panot, Rima Hassan, Ritchy Thibault, Timothée Esprit, Jean-Paul Delescaut, militant·es politiques et syndicalistes coupables de solidarité internationaliste. Un épisode qui s’ajoute au harcèlement commis par l’extrême droite sioniste contre les soutiens de la Palestine, dans l’impunité la plus totale : la faiblesse des réactions face au harcèlement massif subi par Rima Hassan en témoigne. Un épisode qui s’inscrit enfin dans une vague répressive islamophobe : la dissolution d’une association sur le motif des commentaires sous ses publications sur les réseaux sociaux est une possibilité donnée la loi dite « contre le séparatisme ».

Le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah nous rappelle que lorsqu’il s’agit des prisonniers politiques anti-impérialistes, l’Etat n’hésite jamais à contourner ses propres lois, et piétiner les droits humains les plus fondamentaux. La cour dissimule aujourd’hui sa lâcheté sous ce que Jean-Louis Chalanset, avocat de Georges Abdallah, a appelé à juste titre une « mesquinerie juridique ». Car face à celles et ceux qui résistent à l’impérialisme, l’Etat français est prêt à toutes les mesquineries : les prisonniers politiques Kanaks, enfermés à des dizaines de milliers de kilomètres de chez eux en métropole pour avoir résisté à l’ordre colonial, en font l’expérience. Parmi eux Christian Tein, porte-parole de la CCAT, reste emprisonné en métropole malgré la décision de la justice invalidant les raisons invoquées par l’Etat.

Nous appelons à rejoindre et renforcer la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah partout en France et dans le monde, et à multiplier les actions de solidarité jusqu’au 19 juin. Nous exprimons notre solidarité totale envers le collectif Palestine Vaincra. Nous appelons à des actions de solidarité avec ce collectif, et à poursuivre la mobilisation de solidarité avec la Palestine. Face à l’acharnement contre la résistance anticolonialiste, face à la vague répressive en cours, nous ne pouvons pas nous permettre la résignation, la division, la passivité, la lâcheté, les demi-mesures et les soutiens tièdes.

Il ne faut rien lâcher de la solidarité avec les camarades en prison pour leur résistance, et montrer à l’Etat que lorsqu’il touche à un ou une de nos camarades, il nous trouvera tous et toutes sur son chemin.

Il ne faut laisser passer aucune intimidation, aucun procès bâillon, aucune dissolution, contre les organisations du mouvement social et anti-impérialiste. Face à la montée du fascisme, l’heure est à la détermination et à l’unité : l’urgence est de faire bloc, et de ne rien lâcher. Car, comme le dit Georges Ibrahim Abdallah, « Il suffit que tu te tiennes debout pour que la bourgeoisie trouve des prétextes pour te maintenir en prison. On tient camarades ! Tant qu’il y a des camarades et des hommes et des femmes qui bougent et qui luttent pour un autre avenir, il y a des possibilités pour un autre avenir que celui qu’on voit devant nos yeux : des massacres, des carnages et des justifications à longueur de journée »

 

RSA conditionné, Trump, anti-répression, Penn Sardin, contraception testiculaire, métiers de la création, service public ferroviaire, perspectives antifascistes, big Tech, grève générale en Italie, Syrie, antispécisme, écologie et diversité des tactiques, Marx et les libertaires

https://www.unioncommunistelibertaire.org/?-AL-de-Fevrier-est-en-kiosque-589- S'abonner et soutenir https://www.unioncommunistelibertaire.org/?-AL-le-mensuel-

 

L' #UnionCommunisteLibertaire t'invite à un temps festif et convivial le 22 février au Transfo à 16h !!

Des lots à gagner et un repas à partager, que demander de mieux ?

Venez nous rencontrer lors de ce moment agréable, discuter politique et vous amuser !

 

Attaque fasciste à Paris : ne nous laissons pas faire, ripostons !

Hier en début de soirée, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, une trentaine de fascistes ont violemment attaqué le local de l’association ACTIT où nos camarades de Young Struggle Paris y organisaient une projection d’un film antifasciste. Lors de l’assaut, un militant de la CGT a été poignardé et pris en charge par les secours.

Tout porte à croire que la mouvance nationaliste-révolutionnaire serait derrière cet acte terroriste. Les autocollants retrouvés sur place suggèrent l’implication des KOB of Boulogne, un groupe de hooligans parisiens aux tendances néo-nazies, proches des Zouaves.

L’Union Communiste Libertaire condamne fermement cette agression, qui ne fait que renforcer notre détermination à combattre le fascisme sous toutes ses formes. Nous exprimons notre solidarité avec les camarades de Young Struggle Paris ainsi qu’avec les blessé·es.

Face à la menace fasciste, il est urgent pour notre camp social de s’unir et d’organiser la riposte. Nous appelons à une mobilisation massive et à l’auto-organisation collective partout où cela s’avère nécessaire. Massifions le rassemblement de soutien organisé ce soir, à 18h00, Gare de l’Est à Paris.

Le fascisme n’a pas sa place dans nos rues, montrons-leur !

 

Alors que la soirée ciné antifa de #YougStruggle a été attaqués à 20h30 par des néofascistes aux cris de Paris est nazi ; l' #UnionCommunisteLibertaire et son réseau anarkismo.net rend hommage à #OmarAziz et t'invite à télécharger #TheSyrianRevolution (En/Ar) et aller aux événéments commémoratifs.

rememberomaraziz.net

« Omar Aziz a dit à ses amis : “Si la révolution échoue, ma vie et celle de toute ma génération seraient dépourvues de sens... Tout ce dont nous avons rêvé et cru n'aurait été qu'illusion.“ Il est décédé avant d'avoir vu le triomphe de la révolution et d'avoir récolté les fruits de son œuvre. Les Syriens qui sont encore en vie doivent une dette énorme à Omar Aziz et aux dizaines de milliers de martyrs syriens. C'est une dette qui ne peut pas être payée avec des larmes et des hommages émouvants. Rien d’autre ne suffirait que de se battre pour une Syrie libre. »

À l’occasion des 12 ans de la mort d’Omar Aziz le 16 février, les libertaires syrien·nes et internationalistes lance un appel à puiser dans cette figure révolutionnaire des enseignements pour la suite de la révolution syrienne, et à redécouvrir les textes de révolutionnaires syriens dans un ouvrage librement accessible.1

« Un nouveau départ a aussi besoin d'une nouvelle feuille de route, d'une nouvelle direction pour continuer à avancer. Nous voulons avancer ensemble. Pour cela, il faut d'abord se retrouver, se reconnaître, s'orienter dans ces nouvelles coordonnées. »

Omar Aziz, anarchiste syrien né en 1949 et mort en 2013, avait en effet rejoint sa Syrie natale dès le soulèvement de 2011 et s’était investi dans la création de conseils locaux – dans la banlieue de Damas – supposés devenir l’embryon du nouveau pouvoir populaire contre l’État de Bachar Al Assad. Ces comités populaires des premiers jours de la révolution, qui avait été le lieu d’une démocratie directe, même si limitée, furent dans les années qui suivirent écrasés par la répression étatique mais aussi phagocytés par des oppositions islamistes. Omar Aziz publia en 2011 l’ouvrage Les Comités locaux de coordination en Syrie pour théoriser les premiers moments de cette expérience.

Omar Aziz fut arrêté dans sa maison à Mezzeh en novembre 2012 et mourut l’année suivante à l’âge de 63 ans.

1 - https://rememberomaraziz.net/

 

Le #4mars à 18h aura lieu une conférence débat Santé & #ExtremeDroite à la fac des Tanneurs à #Tours. Organisée par le RAFT (auquel participe l' #UnionCommunisteLibertaire 37), interviendront RESF37 sur l'AME, le Réseau Féministe sur l'accès à l'IVG et l'OST sur l'accès aux soins. [email protected]

 

La rage (édito)La rage quand on nous parle de déficit budgétaire alors qu’un tiers de la fortune de Bernard Arnault suffirait à le combler.La rage quand Barnier veut tronçonner le budget des services publics, alors que des élèves de Seine-Saint-Denis font cours sans chauffage en plein hiver.La rage quand après la censure du gouvernement, Macron nous dit à la télé qu’on l’a encore mal compris.La rage quand un article du Monde nous apprend que ce même Macron parle sans honte de «  Mamadous  », de « rabzouz » et de « petits pédés » dans les salons de l’Élysée.La rage quand des milliers de travailleuses et de travailleurs sont menacé·es de perdre leurs emplois alors que les actionnaires de leurs entreprises se gavent de dividendes.La rage quand la seule réaction des institutions après la libération de la Syrie est de s’attaquer au droit d’asile des syrien·nes réfugié·es.La rage quand Bayrou préfère aller se promener à Pau en Falcon que de s’inquiéter de l’état de Mayotte dévastée. La rage quand Retailleau parle d’immigration alors que les mahorais·es et les comorien·nes comptent leurs mort·es. La rage quand Macron vient leur expliquer qu’ils et elles pourraient quand même être heureux·ses d’être français·es.La rage quand un génocide continue à Gaza depuis plus d’un an avec le soutien tacite des gouvernements occidentaux.Il n’y a pas toujours besoin de grandes théories pour comprendre la critique de l’État et du capitalisme  : il y a des jours où la rage qu’ils nous inspirent suffit à nous faire sentir dans nos chairs l’urgence de les réduire en cendres.

UCL, 20 décembre 2024

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La rage (édito) (www.unioncommunistelibertaire.org)
 

La rage quand on nous parle de déficit budgétaire alors qu’un tiers de la fortune de Bernard Arnault suffirait à le combler.

La rage quand Barnier veut tronçonner le budget des services publics, alors que des élèves de Seine-Saint-Denis font cours sans chauffage en plein hiver.

La rage quand après la censure du gouvernement, Macron nous dit à la télé qu’on l’a encore mal compris.

La rage quand un article du Monde nous apprend que ce même Macron parle sans honte de «  Mamadous  », de « rabzouz » et de « petits pédés » dans les salons de l’Élysée.

La rage quand des milliers de travailleuses et de travailleurs sont menacé·es de perdre leurs emplois alors que les actionnaires de leurs entreprises se gavent de dividendes.

La rage quand la seule réaction des institutions après la libération de la Syrie est de s’attaquer au droit d’asile des syrien·nes réfugié·es.

La rage quand Bayrou préfère aller se promener à Pau en Falcon que de s’inquiéter de l’état de Mayotte dévastée. La rage quand Retailleau parle d’immigration alors que les mahorais·es et les comorien·nes comptent leurs mort·es. La rage quand Macron vient leur expliquer qu’ils et elles pourraient quand même être heureux·ses d’être français·es.

La rage quand un génocide continue à Gaza depuis plus d’un an avec le soutien tacite des gouvernements occidentaux.

Il n’y a pas toujours besoin de grandes théories pour comprendre la critique de l’État et du capitalisme  : il y a des jours où la rage qu’ils nous inspirent suffit à nous faire sentir dans nos chairs l’urgence de les réduire en cendres.

UCL, 20 décembre 2024

 

L’accord de cessez-le-feu signé entre l’Etat d’Israël et la résistance Palestinienne, qui prendra effet le 19 janvier, signe un immense soulagement, après 467 jours de destruction génocidaire de la bande de Gaza. Israël a échoué à détruire militairement la résistance, et à conquérir le Nord de Gaza. Les survivant-es qui ont fui pourront enfin revenir sur leurs terres, et reconstruire. Une nouvelle résistance ressurgira, engendrée par la révolte et le désespoir de tout un peuple. Les termes de l’accord sont très proches de la proposition déjà acceptée par le Hamas en mai 2024. L’administration Biden, aurait pu obtenir un cessez-le-feu bien plus tôt si elle n’avait pas fait le choix de poursuivre le génocide. Sa responsabilité est immense. Le cessez-le-feu n’est ni la paix ni la libération. A l’heure où nous écrivons, les bombardements se poursuivent et même s’amplifient à Gaza. Même après le 19, la torture des dizaines de milliers d’otages Palestiniens, les attaques contre Jénine avec la collaboration de l’Autorité Palestinienne, l’occuapation de la Palestine, ne cesseront pas. Notre solidarité ne doit pas faiblir, tant que toute la Palestine n’est pas libérée, et que les réfugié-es Palestinien-nes n’ont pas le droit au retour sur leurs terres.

Fin de l'apartheid, fin du colonialisme ! Pour un pays unique, laïc, démocratique, de la mer au Jourdain ! Palestine vivra, la Palestine vaincra

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