Pour ceux qui préfèrent un long document de 40 pages publié par un service public:
Camus
J’ai lu pas mal de livres d’auteurs différents sur cette méthode, ecouté des audiobooks, etc.
Tu peux faire la même chose pour le féminisme et la société patriarcale.
J'ai mis des liens dans un autre commentaire, mais en somme
- Dans 91% des cas de violences sexuelles, les femmes connaissent les agresseurs (https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-CVS/Rapport-d-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-2019 )
- 97,6% des viols sont réalisés par des hommes (https://www.insee.fr/fr/statistiques/5763615?sommaire=5763633)
- Près de 9 victimes de cambriolages sur 10 sont des femmes
- 86% des plaintes de cambriolages fait par des chauves sont classées sans suite (https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/03/violences-sexuelles-86-de-classements-sans-suite_6225743_3224.html )
Si tu veux des articles qui résument le sujet du patriarcat avec des liens vers des statistiques et des études
Merci !
Elle enchaîne
On va pousser l'exercice jusqu'au bout tiens.
- Mon père et mon frère sont chauves
- 97,6% des cambriolages sont réalisés par des chauves (https://www.insee.fr/fr/statistiques/5763615?sommaire=5763633)
- 86% des plaintes de cambriolages fait par des chauves sont classées sans suite (voir autre commentaire)
- 91% des cambriolages sont réalisés par des chauves dans l'entourage familial des victimes (idem)
- Près de 9 victimes de cambriolages sur 10 sont des non-chauves
- Quand je pars en vacances, mon père et mon frère veulent garder ma maison parce qu'en tant que chauves ils savent qu'ils risquent moins que moi de me faire cambrioler
A un moment, je risque effectivement de vouloir que ma parole soit entendue, que le pourcentage des cambriolages faits par des chauves classés sans suite diminuent, qu'ils soient condamnés, et qu'on reconnaisse que les cambrioleurs sont généralement des chauves.
Et quand un nouveau cambriolage, réalisé par un chauve, apparaît dans la presse, j'imagine pouvoir dire "encore un chauve" sans que mon père, mon frère commencent à dire "PasTousLesChauves". Oui, je suis au courant.
L'autre commentaire a résumé: la déclaration de E. Grégoire, c'est du mépris de classe.
Pourquoi ce serait à la mairie de Paris de payer pour des opérateurs privés ? C’est à deux de financer leurs terminaux.
Les gens se tournent vers les bus parce que les trains sont trop chers. Alors certes, ça dépasse les compétences d'E. Grégoire, mais ça une problématique.
L'idéal serait que la SNCF permette à nouveaux aux gens de se déplacer à prix raisonnable, mais comme ça n'a pas l'air à l'ordre du jour, une gare routière ne serait pas non plus inconcevable, surtout pour une ville comme Paris. Les autres gares routières mentionnées dans l'article, Amsterdam, Berlin, Londres ou Barcelone, ont toutes des gares routières fonctionnelles.
Je l'ai mise plus bas mais je retente ici, au final c'est un bon exemple
« C’est comme si quelqu’un arrivait au commissariat en disant “quelqu’un m’a cambriolé” et que toutes les autres personnes en salle d’attente déboulaient pendant la déposition “Ouais mais nous non, on ne nous a jamais cambriolé” »
Dans un contexte où on a en même temps
- un procès horrible avec 50 accusés pour des viols qui ont eu lieu pendant 10 ans, avec des profils de « Monsieur tout le monde » https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/proces-des-viols-de-mazan-face-au-tribunal-pas-de-monstres-mais-des-monsieur-tout-le-monde
- les accusations de l'Abbé Pierre pour violences sexuelles étaient connues par le Vatican depuis 2007 (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240913-le-vatican-avait-connaissance-des-accusations-contre-l-abb%C3%A9-pierre-r%C3%A9v%C3%A8le-le-pape)
- Dans 91% des cas de violences sexuelles, les femmes connaissent les agresseurs (https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-CVS/Rapport-d-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-2019 )
Franchement parler des victimes, du sexisme, de la culture du viol, ça me semble plus important que préciser que "Non, tous les hommes ne sont pas des violeurs".
Comme dit plus haut, toutes les féministes le savent ça. Elles ont des pères, des frères, des fils. C'est évident pour tout le monde.
Pour rappel, l'origine de "NotAllMen", c'était suite à la tuerie faite par un incel:
En réaction à cette tuerie, de nombreuses femmes partagent sur les réseaux sociaux, des témoignages de violences misogynes dont elles ont été victimes – sur Twitter en particulier. Elles utilisent alors le hashtag #YesAllWomen pour témoigner de la misogynie et des violences masculines. Pendant un petit moment, l’attention est tournée vers leurs expériences. Sauf que… c’était sans compter sur la réponse de quelques hommes dont la masculinité fragile n’est plus à prouver : #NotAllMen. Ce hashtag en réponse au “oui, toutes les femmes” leur permet de dire que non, tous les hommes ne sont pas misogynes, violents, etc.
Depuis 2014, #NotAllMen revient régulièrement sur la toile et parmi les hashtags les plus tendances sur Twitter et ailleurs. Il est d’une récurrence désolante tant il caractérise un problème global d’invisibilisation des femmes et des violences faites envers les femmes.
https://elenasansh.com/2021/06/22/not-all-men-definition/
Un autre exemple pour la route
« C’est comme si quelqu’un arrivait au commissariat en disant “quelqu’un m’a cambriolé” et que toutes les autres personnes en salle d’attente déboulaient pendant la déposition “Ouais mais nous non, on ne nous a jamais cambriolé” »
La parole des victimes n'est pas mise en doute?
Violences sexuelles : 86 % de classements sans suite
La culture du viol, profondément ancrée dans notre société, bénéficie aux hommes—pas juste aux violeurs—et opprime les femmes—pas juste les victimes.
Sont des manifestations de la culture du viol, notamment, le fait de blâmer des victimes pour les violences subies, les pratiques sexistes dissuadant les dénonciations de viol, la glorification ou la déresponsabilisation des agresseurs, les doubles standards dans le contrôle du corps, de l’habillement et de la sexualité des femmes, et la glamourisation des violences sexuelles dans les films et la musique populaire.
En droit, plus spécifiquement, on peut penser à ces exemples de la culture du viol :
Les femmes qui dénoncent une agression sexuelle vivent souvent du « salopage » (« slut shaming ») ; la police, les avocat·es ou les juges peuvent leur reprocher d’être « trop sexuelles » et d’avoir provoqué l’agression2.
Notre droit a historiquement perpétué des mythes entourant le viol, notamment ceux selon lesquels une femme sexuellement active est plus encline à consentir à un acte sexuel et moins crédible ; une femme qui ne dénonce pas son agresseur immédiatement après l’agression est peu crédible ; une femme qui ne résiste pas à l’agression y a sûrement consenti ; et une femme en thérapie est plus susceptible de mentir3. De tels mythes sur le viol persistent dans la pratique du droit criminel, bien que la Cour suprême les ait condamnés à plusieurs reprises4.
Dans la plupart des pays, le viol est défini comme un rapport sexuel sans consentement et par la force. Les violeurs ne peuvent être condamnés pour des rapports sexuels non consentis lorsqu’ils n’ont pas été « assez » violents5.
Des ressources postées sur l'autre fil qui peuvent toujours être utiles
Un long document de 40 pages publié par un service public, le Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes :
Des articles qui résument le sujet du patriarcat avec des liens vers des statistiques et des études