C’est intéressant, ils expliquent que l’INSEE examine d’autres indicateurs pour juger de la plausibilité des résultats du recensement : notamment les importations de riz et d’huile et le nombre d’enfants scolarisés.
Je découvre à cette occasion le blog de l’INSEE (blog.insee.fr/mayotte-recensement-adapte-a-population-hors-norme). Si l’article de France Info vous a intéressés, ça vaut vraiment le coup de jeter un coup d’œil à l’article du blog qui lui a servi de source. Un extrait surprenant (quoique) de la section parlant de la question du recensement dans les bidonvilles des habitants “illégaux”, soupçonnés de ne pas être bien recensés :
Au total, ce n’est pas la population des bangas qui est la plus difficile à recenser, mais celle composée majoritairement de mzungus (métropolitains) : ils vivent souvent dans des résidences sécurisées difficiles d’accès aux agents recenseurs, n’ouvrent pas toujours leur porte et sont moins souvent chez eux.