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Le fonds d’investissement américain BlackRock a racheté pour la somme énorme de 22,8 milliards de dollars la gestion des deux ports du canal de Panama opérés par la Chine à la compagnie chinoise CK Hutchinson.

La négociation n’aurait duré que quelques semaines. Une rapidité derrière laquelle se cache un contexte plus large encore mal connu entre Pékin et Washington.

Le 20 janvier, dans son discours d’investiture, le Président Donald Trump annonce son intention de récupérer le contrôle du Canal de Panama dont il dénonce la mainmise par Pékin.

Deux semaines plus tard, le 3 février, le tout nouveau secrétaire d’Etat Marco Rubio vient dicter au Panama les termes de cette volonté de reprise en main.

Tout juste un mois plus tard, le 4 mars, le fonds d’investissement nord-américain BlackRock annonce qu’il est parvenu à un accord avec la compagnie de Hong Kong CK Hutchison pour lui racheter ses contrats de gestion des deux ports panaméens de Cristobal et Balboa.

Voilà donc une offensive rondement menée !

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Depuis janvier 2025, l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) fait face à un nouvel embrasement de la guerre qui déchire sporadiquement le pays depuis les années 1990.

Les régions congolaises du Nord et Sud-Kivu sont aujourd’hui largement occupées par le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda. En plus de détenir des intérêts miniers majeurs en RDC, la Chine entretient des rapports économiques et sécuritaires étroits à la fois avec la RDC et le Rwanda. Bien que la déstabilisation de la région ait tout pour lui déplaire, Pékin maintient une position conciliante, révélatrice de sa stratégie sur le continent.

L’avancée du M23 dans les vastes territoires au Nord et Sud-Kivu riches en minerais s’est faite au prix de violences inouïes, entraînant le déplacement de 800 000 personnes depuis janvier. Aux massacres de civils s’ajoutent un usage systématique des viols de masse comme armes de guerre.

Bien que Kigali nie officiellement toute implication, de nombreux rapports du groupe d’experts de l’ONU font état de la présence directe de 3 000 à 4 000 soldats rwandais aux côtés des rebelles, ainsi que du profit tiré par le Rwanda du pillage des ressources minières congolaises.
Pourtant, les réactions sur la scène internationale restent limitées.

L’Union Européenne a annoncé sanctionner des généraux rwandais et des cadres du M23—une mesure largement symbolique—tandis que les États-Unis et l’Union africaine expriment leur préoccupation, sans toutefois envisager de remettre en cause les contrats miniers et militaires avec le Rwanda.

Le regard se tourne vers la Chine, qui est la puissance étrangère dominante dans la région. Depuis 2018, elle affirme être une actrice de paix et de stabilité en Afrique subsaharienne, voulant en faire un terrain prioritaire de son initiative de sécurité mondiale.

Plus récemment, en février 2024 Pékin annonçait sa volonté de collaborer avec la RDC à la sécurité dans la région des Grands Lacs, où les affrontements se déroulent actuellement. Bien que Pékin se soit aligné avec la communauté internationale en condamnant l’occupation des territoires congolais ainsi que le soutien du Rwanda au M23, son attitude révèle la complexité de sa politique en matière de sécurité dans la région.

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Les étudiants et les mouvements de citoyens critiquent aussi bien les coupes budgétaires du gouvernement indonésien que sa politique alimentaire et ses dérives autoritaires.

De nombreuses villes d’Indonésie sont depuis plusieurs semaines secouées par des manifestations de rues inédites dans ce pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Prabowo Subianto. Un phénomène qui témoigne du profond mécontentement de la population envers les méthodes jugées autoritaires et prédatrices de son gouvernement.

Ces manifestations, ouvertement critiques à l’égard des cent premiers jours du mandat du président indonésien, arrivé au pouvoir le 20 octobre 2024, rassemblent de nombreuses associations d’étudiants, de même que des mouvements citoyens. Fait sans précédent dans l’archipel indonésien ces dernières années, elles ont essaimé dans presque toutes les principales villes.

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On le sait à cause d'une fuite hallucinante: un journaliste s'est retrouvé inclus par erreur dans une discussion opérationnelle alors que l'opération avait lieu. Via Signal.

“Whether it’s now or several weeks from now, it will have to be the United States that reopens these shipping lanes. Per the president’s request we are working with DOD and State to determine how to compile the cost associated and levy them on the Europeans.”

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Désolé pour le paywall, j'ai pas trouvé l'info sur d'autres publications en français.

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